Une vaste opération de contrôle a été menée ce jeudi sur l'autoroute E40 à Wetteren, près de Gand. Une action menée par la police, la douane et certains services d’inspection, qui en ont surtout profité pour présenter leurs nouveaux outils technologiques. Ceux-ci leur permettent, désormais, de mieux cibler les contrôles.

Une antenne qui ne mesure que quelques centimètres... Mais qui coûte entre 5 et 10.000 euros. C'est la première fois que la police fédérale l'utilise en Belgique. Installée sur le bord de l'autoroute, elle permet de vérifier les données tachygraphes des camions internationaux. "Le but derrière est de mieux cibler pour la sécurité routière et de faire gagner du temps aux transporteurs qui sont en règle. Comme ça, ils vont perdre moins de temps lors de contrôle. ", explique Frédéric Martin, inspecteur principal à la Police fédérale.

Seuls 4 pays en Europe ont déjà testé ce système. Les données et photos des véhicules apparaissent en temps réel sur la tablette des policiers. En cas de fraude ou de doute, deux motards prennent le camion en chasse.

Toujours dans le but de cibler au mieux les contrôles, une voiture renifleuse "Vlabel contrôle" a été mise en service il y a quelques mois à peine. Sa particularité ? Ses deux moustaches à l’avant qui la rendent redoutable. "Avec cette voiture, on peut rouler juste derrière un véhicule et on va pouvoir mesurer les émissions de la voiture. On va pouvoir constater s’il y a un potentiel problème ou une anomalie avec les émissions produites", développe Maarten Knippenberg, directeur adjoint Vlabel contrôle. 

Ce jeudi après-midi, les bus sont aussi dans le viseur des policiers. Les papiers des occupants vérifiés, les tests anti-drogues effectués et les valises scannées. "Comme les collègues font les contrôles des bus et des passagers, régulièrement, il y a des gens qui sont signalés à la banque nationale ANG ou dans les autres pays. On trouve aussi régulièrement des drogues dans les bagages", rajoute Frédéric Martin, inspecteur principal à la Police fédérale.

Une opération d’une telle envergure comme celle de ce jeudi 16 février se déroule une à deux fois par an en Belgique. Plus de 100 personnes sont impliqués dans les contrôles.